Eh ben dis donc. Fiou! Voici une lecture qui percute! Qui frappe fort! Qui remue.
Je ne savais pas de quoi parlait ce roman avant de l'ouvrir. Je lis rarement les quatrièmes de couverture ou les avis sur un livre. J'aime me laisser surprendre et arriver totalement vierge de toute idée lorsque je débute une lecture. J'ai donc découvert ici que les thèmes centraux de ce roman sont la mort et l'oubli.
Je ne savais pas de quoi parlait ce roman avant de l'ouvrir. Je lis rarement les quatrièmes de couverture ou les avis sur un livre. J'aime me laisser surprendre et arriver totalement vierge de toute idée lorsque je débute une lecture. J'ai donc découvert ici que les thèmes centraux de ce roman sont la mort et l'oubli.
Donc, non, ce n'est pas joyeux, joyeux, mais c'est pourtant sublime! L'émotion ressentie au fil des pages de ce livre est profonde et parfois même douloureuse, mais jamais triste ou déprimante.
Le départ de ceux que l'on aime lorsqu'arrive la fin de la vie est un passage, un voyage, une page à tourner, un livre à refermer. Ici, il faut plusieurs mois, un groupe d'amis et une vieille lanterne pour accepter le départ d'Étienne et Fauvette, pour refermer le porte de Ker Ael.
J'ai eu un peu de difficulté au début à entrer dans l'histoire; il y avait beaucoup de personnages; les situations demeuraient confuses. Et puis, et puis, et puis... la magie Chalandon a opéré et, oui, je rejoins à 100% les jurés du Prix Médicis* qui lui ont décerné ce prix pour ce livre en 2006.
*Bref rappel, le Prix Médicis récompense « un roman dont l'auteur n'a pas encore une notoriété correspondant à son talent ».
Et parce-que ses mots à lui sont bien plus importants que les miens:
Le départ de ceux que l'on aime lorsqu'arrive la fin de la vie est un passage, un voyage, une page à tourner, un livre à refermer. Ici, il faut plusieurs mois, un groupe d'amis et une vieille lanterne pour accepter le départ d'Étienne et Fauvette, pour refermer le porte de Ker Ael.
J'ai eu un peu de difficulté au début à entrer dans l'histoire; il y avait beaucoup de personnages; les situations demeuraient confuses. Et puis, et puis, et puis... la magie Chalandon a opéré et, oui, je rejoins à 100% les jurés du Prix Médicis* qui lui ont décerné ce prix pour ce livre en 2006.
*Bref rappel, le Prix Médicis récompense « un roman dont l'auteur n'a pas encore une notoriété correspondant à son talent ».
«Le bosco ouvre la lucarne du grenier. Il ferme les yeux. Il respire l'humide. Il sent dans ses cheveux comme trois doigts de vent frais. Il regarde vers l'ouest. Il regarde les toits, les arbres, le ciel qui traîne. Il n'a jamais pensé qu'on pouvait regarder le silence, qu'on pouvait voir le calme et la paix comme on regarde un lac.»
L'avis de l'expert 😊:
Anne a lu TOUS les livres de Sorj Chalandon!!! Et elle l'a aussi rencontré!!!!
J'ajouterai le lien vers ses billets pour chaque lecture que je ferai des livres de ce grand écrivain.
c'est un auteur que j'apprécie, je n'ai pas lu celui-ci.Moi aussi je ne lis pratiquement pas les quatrièmes de couverture je veux aussi me laisser surprendre .
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
SupprimerJ'ai arrêté de lire les quatrièmes de couverture après que mon plaisir ait été plusieurs fois "spoilé" par des résumés qui en disaient beaucoup trop ! Je ne sais pas si les éditeurs réalisent toujours à quel point ils s'auto-détruisent en faisant ça.
SupprimerMerci beaucoup de t'être arrêtée par ici aujourd'hui :)
J'ai trouvé cette histoire tellement touchante!
RépondreSupprimerOui. Il y a tellement de sensibilité dans toute l'histoire et dans chacun des personnages.
SupprimerLe chapitre du dernier verre avant de fermer la maison est splendide!