Au fil de l'été du jeune Douglas Spaulding, Ray Bradbury nous livre ses réflexions sur le monde et les hommes dans une langue splendide et poétique, le tout saupoudré d'une charmante magie empruntée à l'enfance.
Il y a tant à dire sur ce petit bouquin que je vais prendre le temps de vous parler peu à peu de tous les trésors qu'il contient.
Pour aujourd'hui, en voici tout simplement les premières lignes illustrées par une photo de ma fenêtre ce matin à Epona Rise.
« It was a quiet morning...
Summer gathered in the weather,
the wind had the proper touch,
the breathing of the world was long and warm and slow.
You had only to rise, lean from your window,
and know that this indeed was the first real time
of freedom and living, this was
the first morning of summer. »
Traduction absolument NON-officielle réalisée par mes soins :
« C'était un matin tranquille...
L'été se retrouvait dans le temps qu'il faisait,
il y avait juste ce qu'il fallait de vent,
la respiration du monde était longue et tiède et lente.
Vous n'aviez qu'à vous lever,
vous accouder à la fenêtre,
et réaliser que c'était en effet le premier vrai moment
de liberté et de vie, c'était
le premier matin de l'été. »