vendredi 16 décembre 2016

New York Stories (4, 5, & 6)

J'avance tranquillement dans la lecture de ce recueil qui me réserve toutes sortes de surprises.

Le quatrième texte s'intitule « By courier » de O. Henry et est tout simplement charmant ! 


A la suite d'une dispute, deux amoureux se trouvent chacun sur un banc différent dans le même parc. Le serviteur de l'homme va aller de l'un à l'autre porter des messages et des réponses pour que finalement les deux tourtereaux... Hou, là, là, chut, j'ai failli vous dire la fin de l'histoire. Lisez-le, c'est adorable.

Un petit point à préciser toutefois, l'auteur s'est amusé à reproduire l'accent très spécifique du serviteur ce qui a rendu ma lecture un peu laborieuse, mais ne l'a en rien gâchée. 


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Le cinquième texte a pour titre « The aunt and the sluggard » par P.G. Wodehouse.

Autant le dire tout de suite, je suis passée totalement à côté de ce texte que j'ai trouvé... pathétique et qui ne m'a pas du tout fait rire alors que c'était, je crois, son but.

Peut-être est-ce par ce que je manquais de contexte puisque les personnages principaux, Jeeves et Wooster, font l'objet d'une série de textes portés à l'écran.

Ou peut-être est-ce parce que New York y est dépeint comme un lieu de perdition et que cela m'a agacée. 

Je ne sais pas, mais une chose est certaine : je ne lirai pas la série !!! :) 

Voici cependant quelques illustrations dudit texte : 




et un lien vers la série : 



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Le sixième texte est de Willa Cather et s'appelle « Ardessa ».

L'histoire a lieu dans le milieu du travail et décrit l'ascension et la chute d'une assistante/secrétaire. J'ai beaucoup aimé l'écriture de Willa Cather pour sa capacité à recréer une atmosphère. Il y a par ailleurs beaucoup de personnages dans cette histoire et l'addition de ces deux aspects (l'atmosphère palpable et les nombreux personnages) m'a parfois donné l'impression d'être au théâtre ! :)

L'auteure a puisé dans sa propre expérience au sein du 


fameux pour ses « muckrakers », ces journalistes qui attaquaient l'establishment et dont Willa Cather faisait partie. Elle ne se gêne d'ailleurs pas pour dénoncer dans son texte incisif les travers du milieu du travail : privilèges, dress code, rivalités et... décisions prises par certains quand d'autres sont en congé... 

Un siècle s'est écoulé depuis la publication de ce texte, mais les choses ne me semblent pas avoir radicalement changées. Ceci me fait d'autant plus apprécier ma condition de travailleuse autonome ! :)

Je vous dis à très vite pour la suite.