Je connais peu les États-Unis... un peu le Vermont... un peu le Maine... mais surtout, surtout, surtout... NEW YORK !
Avant de me rendre à New York, je ne pensais pas que l'on pouvait avoir un coup de foudre pour... une ville ! Et pourtant, c'est bel et bien ce qui s'est produit. Ce que l'on ressent lorsque l'on déambule dans les rues de New York est extrêmement difficile à exprimer, même si chaque interaction avec une ou un new yorkais renforce ce sentiment de... comment dire... d'INTENSITÉ NATURELLE. Oui, je crois que c'est ça, tout simplement, New York semble dire à chaque coin de rue : « Vous trouvez que je suis exceptionnelle, vraiment ? Oh, vous savez, je suis comme ça, c'est tout, profitez-en et ne vous posez pas plus de questions. Faites comme moi : vivez ! » Et les gens de tous milieux et horizons (vigile de chez Macy, cinéastes, voisine de voyage dans le métro, musiciens,...) que j'ai rencontrés là-bas sont pareils : immenses et modestes à la fois, les deux aspects étant parfaitement balancés. Cela confère une sorte de nonchalance à l'ensemble de la ville, une savoureuse force tranquille.
Il est vrai que rares sont les villes où l'on peut, un matin, en levant le nez, voir un funambule marcher entre deux tours ! C'est ce moment de grâce orchestré par le français Philippe Petit qui est au centre du film de Robert Zemeckis The Walk et qui sert également de fil conducteur au livre de Colum McCann Let The Great World Spin.
Alors que je ne conseille généralement pas du tout de voir un livre et son adaptation, je vous suggère grandement ici de vous offrir ce duo film + livre, car bien que l'événement central soit similaire, les deux choses sont totalement différentes, complémentaires et très réussies.
Et c'est dans le livre de Colum McCann que j'ai finalement trouvé ce petit quelque chose qui explique en grande partie le sentiment que j'éprouve dans les rues de New York, cette sensation de vivre pleinement le moment présent.
The city lived in a sort of everyday present... and so do I !