lundi 15 juin 2020

Et la lecture dans tout ça?!?!

La lecture a sa place sur ce blog comme elle a sa place dans ma vie.

Toutefois, je n’ai pas/plus le désir de parler de livres pour en partager leur contenu et les recommander chaleureusement ou, au contraire, mettre en garde les lecteurs contre leur manque d’intérêt à mes yeux.

Je veux parler ici désormais des livres et de leur influence sur ma vie. Et donc peut-être aussi sur la vôtre, vous qui passez par ici.

Pourquoi lisons-nous? Cette question a souvent sa place dans mes pensées car, parfois, je voudrais lire sans y parvenir et, d’autres fois, je lis avec une telle intensité que je néglige presque tout ce qui se déroule autour de moi.

Après quelques temps de réflexion, je suis parvenue à un embryon d’idée : les livres sont des arbres. (Et je ne parle pas ici du papier qui les constitue! 😀)


*Les livres sont partout présents, avec différentes densités. A l’image des forêts du monde.

*Les livres sont des passeurs d’histoires, comme le sont les arbres qui traversent les âges.

*On se rapproche d’un livre, comme on se rapproche d’un arbre,
parce qu’on souhaite profiter de lui, de son refuge, de sa nourriture, de son savoir;
ou parce qu’on veut simplement l’admirer;
ou encore parce-qu'il nous permet de nous évader, voire de fuir si l'on grimpe se cacher dans ses feuilles.

🌲🌳🌲🌳

Il y a donc des périodes riches en promenades en forêt, d'autres plus citadines et occupées; certains jours où l'on remarque à peine les arbres sur le bord de la route; mais aussi, à d'autres moments, des minutes précieuses passées à observer, sentir et écouter ces témoins du monde.

De leur côtés, les arbres/livres nous offrent une infinité d’espèces, de variétés, de formes et de couleurs.

Voici donc, il me semble, pourquoi on lit. Parce que l’on appartient au monde, on y vit. Tout simplement.

Il m’est arrivé de rencontrer des gens qui ne lisent pas du tout. Comme certaines personnes ne quittent jamais la ville. Ils se disent toutefois heureux et je les crois bien volontiers. Je ne peux cependant m’empêcher de penser qu’ils n’ont juste pas encore eu l’occasion de découvrir l’essence de leur existence.