Cette lecture a été commune avec Enna, mais elle a finalement choisi de l'abandonner après plusieurs tentatives et malgré des aspects qui lui plaisaient tout de même beaucoup. Elle explique les raisons de sa décision ici.
Ce livre n'est pas un roman. Je le précise d'emblée, car c'est un livre qu'il faut lire « d'une certaine manière » et pas à n'importe quel moment, c'est un livre qu'il faut être prêt(e) à recevoir.
En quelques sortes, ce livre me rappelle un peu Walden de Thoreau, pas dans son propos, mais dans son « genre ». Pour moi, de tels livres sont des cadeaux, car ils se trouvent quelque part entre des essais philosophiques (que je serais bien incapable de lire !) et ces « manuels d'épanouissement » (que je ne lis jamais, car ils jouent tellement la carte de la vulgarisation qu'ils en deviennent simplement... vulgaires). En résumé, un livre comme celui de Rosa Montero me permet d'approcher des notions complexes et confuses dans mon esprit avec clarté, lucidité et sagesse. Je ressors d'une telle lecture grandie et plus sereine.
Avec L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir (j'adore ce titre ! Il est poétique, un peu romantique et il me fait sourire), j'ai eu le privilège de rencontrer trois personnes exceptionnelles.
Rosa Montero, tout d'abord, qui a su mettre des mots superbes et si exacts sur ce sentiment de révolte intolérable qui m'a habitée durant les mois qui ont suivi la mort de mon père. Comprendre, exprimer, soulager. Merci.
Puis, Pierre Curie, cet homme discret, élégant et si GRAND dans tous les sens du terme.
Et enfin, Marie Curie, la célèbre scientifique que l'on connait, mais aussi la femme, la place qu'elle tenait, celle qu'on voulait lui faire tenir, celle qu'elle souhaitait avoir.
J'ai aussi découvert l'existence des « petites Curie » ces voitures qu'elle a conçues et qui parcouraient les lignes de front pour venir en aide aux soldats blessés.
Cette belle lecture constitue ma seconde participation au challenge :
en raison de la présence de nombreux extraits de lettres écrites par Marie à Pierre Curie.