vendredi 4 août 2017

My city and other animals

J'emprunte (et me permet de légèrement modifier) le titre de Gerald Durrell pour vous parler un peu plus de mon nouvel environnement que je découvre avec bonheur un peu plus chaque jour.

Le hasard (ou peut-être n'en est-ce pas un ! 😉) a placé de nombreux animaux sur mon chemin.

1 - Les moineaux du village olympique à Vancouver




Je voulais absolument voir ces oiseaux depuis que je les avais repérés 
dans la série


En faisant quelques recherches, j'ai vite découvert qu'il y avait un lien avec Hitchcock et je dois avouer que je ne trouvais pas cela vraiment très « rassurant » n'est-ce pas ?!?! 

Certains journalistes voulaient plutôt y voir un remède contre le mal du pays pour les athlètes, ce qui est... mignon ! 

Mais... la réalité est toute autre et m'a bien fait rire. Myfanwy MacLeod, l'artiste derrière ces gigantesques sculptures, explique le fond de sa pensée ainsi :

“I thought: Wouldn’t it be great to have a giant frickin’ bird? That was it. Afterward, I had to relate that to the competition brief. How does the idea fit in with what they wanted to spin? Do I have to have a reason more than: I want to see a big-ass bird? Of course, but we create narratives to explain things in a tidy way, and there’s that impulse to do that as an artist. But it’s really artificial.”

“The decision to use sparrows was a conscious choice. I wanted an urban bird, but pigeons are depressing, and seagulls, no, not a crow or raven— too Pacific Northwest. But sparrows are fat and cute and sweet and they’re everywhere. House sparrows are known as alien invaders because they’re non-native to North America, and once they were introduced, they became a dominant species. That’s interesting, and I found the oppositional rhetoric weird. It’s almost xenophobic.”

Et vlan ! Comment tirer parti du système de financement d'une part pour faire ce que l'on veut et comment, d'autre part, faire dire exactement le contraire à une oeuvre que ce qu'elle semble envoyer comme message.

Subjectivité, quand tu nous tiens ! 😉

2 - Les décorations de jardin de mon voisin


Mieux que les nains, non ? 😂

3 - La bête-cheval de Maple Ridge


Cette bête-là, nous l'avons croisée à Maple Ridge juste à-côté de Service BC où nous étions venus pour effectuer quelques démarches administratives. En sortant, près de l'hôtel de ville, je vois cette sculpture; je dégaine donc mon téléphone et clic clac. Mais, je constate vite que la bête en question ne semble pas très accueillante avec ses crocs bien visibles. 

Pourquoi mettre une telle « bête » à l'entrée de la ville ? 

Parce-qu'elle est associée à une légende et veille... sur un bien beau trésor !

Depuis la nuit des temps, la « bête » vivait à Maple Ridge, dans la vallée des montagnes Golden Ears, en harmonie avec Mère Nature. Cette dernière aimait venir se reposer ici, près de la « bête ».

Malheureusement, l'homme commença à détruire la nature et Mère Nature eut de moins en moins de temps tant elle devait travailler pour sa survie. Alors que l'homme était sur le point de détruire définitivement la nature, la « bête » rugit et descendit dans la vallée de Golden Ears.

La bataille fut féroce, car la « bête » n'avait pas la clémence de Mère Nature.

Après le combat, alors que Mère Nature reprenait des forces, elle constata à quel point les blessures de la « bête » étaient profondes et comprit qu'elle ne pourrait pas la sauver. D'abord très triste, elle fut ensuite très en colère et déclara : 

«  Puisque vous avez tué la « bête », je vais la faire revivre sous la forme d'une statue. Ceux qui l'ont détruite seront enfermés à l'intérieur et seront condamnés à regarder à chaque instant les désastres qu'ils causent à la nature.

De plus, moi, Mère Nature, je souhaite donner une seconde chance à l'humanité de prouver son intelligence et de sauver la nature.

Je lance aujourd'hui « l'horloge du temps » et le temps qu'il reste à la planète dépend des actions posées. »

On ne plaisante pas avec l'écologie à Maple Ridge.

4 - Toujours plus de poissons


Poisson-banc


Poisson-mosaïque


5 - Et une petite chatte très câline


Nous l'avons appelée Poppy (hé, hé, les coquelicots ne sont jamais loin !😊 )

Parlant des coquelicots que j'adore toujours autant... ils ornent, non loin de la maison, une armoire électrique commémorative que j'ajoute à ma collection


 et que j'avais tout d'abord repérée... de côté.

J'ajoute aussi cette autre dont, pour un peu, on pourrait presque sentir la bonne odeur !😊


À bientôt !