samedi 19 septembre 2020

Que reste-t-il?

De toutes ces pages lues, de tous ces personnages rencontrés au fil des pages, de toutes ces idées mises en mots, de toutes ces émotions éprouvées, que reste-t-il après quelque temps?

Un ami étudiant en littérature me questionnait tout récemment sur la raison d'être d'une lecture si celle-ci ne mène pas au minimum à une analyse pour soi-même et mieux encore à une recension, à un partage avec d'autres.

La réponse du simple plaisir, immédiat et souvent éphémère, toute épicurienne et satisfaisante soit-elle au premier abord laisse cependant un goût d'inachevé, une sensation d'incomplétude.

L'on sait aussi (pour l'avoir expérimenté à quelques reprises) que l'excès et le caractère systématique des ''critiques'' après lecture peut amoindrir et voire anéantir (temporairement!) le désir de lire et/ou d'écrire. Quoi de plus triste que cela?


Quelques-uns de mes livres dans mon ''Walden'' de Colombie-Britannique :)

Ce long préambule a pour objet d'introduire une nouvelle ''technique'' bloguesque consistant à parler des livres seulement quelques jours, semaines, mois après les avoir refermés.

Qu'en reste-t-il? Qu'avons-nous retenu? Quels sentiments demeurent? Quels sont les histoires qui subsistent? Quels mots font trace? Quelles situations? Quels concepts? Quelles émotions? Qui? Quoi?

A venir donc, des retours sur les livres qui ont traversé ma vie dernièrement. S'y sont-ils arrêtés? Pour quelques heures seulement ou pour l'éternité? L'exercice promet d'être intéressant! 😊


2 commentaires:

  1. Quel plaisir de te lire à nouveau et il me tarde de découvrir ce nouvel exercice qui me semble fort intéressant. Gros câlins mon amie.

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  2. Oh Suzanne! :) J'espère que tu vas bien en ces temps de confinement, déconfinement, reconfinement.

    J'ai laissé deux ou trois commentaires sur ton blogue, mais je crois qu'ils ne te sont jamais parvenus. Je les ai envoyés depuis mon téléphone et je pense que c'est de là que vient le problème. J'utiliserai donc mon ordinateur pour les prochains (ce sera plus rapide que d'essayer de comprendre le fonctionnement de mon téléphone!!!! :-D )

    Le premier titre dont je vais parler sous peu avec cette nouvelle façon de faire est : ''D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds'' de Jón Kalman Stefánsson.

    Câlins,

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