J'en parlerai prochainement ici, mais je voulais déjà souligner les références qu'il fait à l'architecture.
Ainsi par exemple, pour décrire la coiffure d'une jeune femme dans une des nouvelles du recueil, il évoque... Frank Gehry !
She wears her hair with a lot of wavy curls that she's spent hours combing so they cascade one below the other in bountiful thick semicircles, frozen perfectly with lots of hairspray. If Frank Gehry were a hairstylist instead of an architect, this would be his kind of head of hair.
Lorsqu'on visualise l'effet, l'impact est saisissant, non !?!? 😊
Et plus loin, il parle de Luis Barragan dont j'ai à cette occasion découvert les volumes et les couleurs qui m'ont laissée sans voix. WOW !
Et tout ceci m'a rappelé un superbe livre lu il y a quelques années et consacré à Frank Lloyd Wright : Les femmes de T.C. Boyle.
Ce livre est un monument tant d'architecture, de littérature que de vie.
Le rythme que cette lecture impose est savoureux, invite à la réflexion, à la méditation presque. J'ai souvent eu envie de partir dans le Wisconsin, m'asseoir sur une colline, au bord d'un lac pour seulement profiter de la beauté et respirer, ralentir, vivre pleinement.
L'architecture, que je connais peu, est ici par ailleurs décrite dans son essence même, dans l'imagination, l'inspiration, l'alchimie qui se trouvent aux origines de tous les grands édifices, de toutes les évolutions architecturales.
Les femmes enfin qui sont partout. Différentes, vivantes, inspirantes, aimantes à leur façon propre.
Tout ceci est lié par une structure de roman audacieuse et totalement maîtrisée et porté par une écriture fluide, belle et riche.
Que demander de plus si ce n'est de connaître une vie aussi intense que celles décrites ici?
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