Entre ce recueil de poésie et moi se déroule une histoire un peu singulière.
Lorsque le communiqué de presse m’est parvenu, les mots ci-dessous m’ont tout de suite convaincue de le lire :
Dès qu’il est arrivé, je me suis donc jetée dessus et l’ai lu d’une traite (ce qui est très rare pour moi lorsqu’il s’agit de poésie. Je lis généralement un poème, puis lui laisse le temps de grandir en moi pendant plusieurs jours avant de lire le suivant).
Mais en tournant la dernière page, je n’ai pas été totalement séduite. Un petit “quelque chose” me troublait sans que je puisse dire quoi.
Alors je l’ai relu illico, en sens inverse, en commençant par la fin, et… j’ai compris .
Presque chaque poème fonctionne de la même manière : il débute avec de puissantes et extrêmement poétiques lignes, puis une dernière phrase vient conclure le poème, une phrase toute simple, qui rappelle que malgré la poésie, la réalité demeure et peut être crue.
Je ne sais pas dans quelle mesure cela est délibéré ou pas de la part de la poétesse, mais c’est ainsi que je le perçois et, pour moi, ça ne fonctionne pas ainsi. Lorsque je m’évade dans la poésie, je ne veux pas qu’on me ramène trop vite à la réalité.
Du coup, vous savez quoi?!? Je l’ai relu une troisième fois ! Mais en omettant de lire les dernières phrases de chaque poème et je me suis régalée.
J’espère que l’autrice ne m’en voudra pas de cette appropriation. C’est un peu comme acheter un vêtement de marque et le modifier pour se sentir à l’aise en le portant. Désolée.
Mais bon, je trouve personnellement le résultat de ma relecture “tronquée” très satisfaisant :
Quelle est la phrase que j’ai n’ai pas copiée ici et qui conclut le poème ?
Hé, hé, pour le savoir, il vous faudra lire le recueil !
C’est aux éditions Ta mère et ça paraîtra très prochainement.
Bonne lecture.