lundi 9 juillet 2018

Taming your gremlin by Rick Carson

Jamais je n'aurais pensé lire un tel livre. Je l'aurais sans doute considéré comme du "blah-blah de croissance personnelle" et l'aurait laissé sur son étagère sans lui porter aucune attention. 

Mais, le fait est qu'il s'est retrouvé sur la table du petit déjeuner un matin à Epona Rise et que j'ai commencé à en feuilleter quelques pages distraitement. 

Je ne sais pas si ce sont les illustrations loufoques, le ton très détendu ou la simplicité de l'ensemble qui ont fait que ces quelques premières pages se sont transformées en chapitres et que finalement, quelques jours plus tard, me voici,  ayant terminé le livre et très heureuse de ma découverte. 


Si vous voulez passer un bon moment de lecture et, au passage, prendre conscience de ce "gremlin" qui nous habite toutes et tous sous différentes formes et qui est responsable de toutes ces petites imperfections dont on se passerait bien dans nos vies, ouvrez ce livre !

Il y a aussi des questionnaires pour essayer de s'y retrouver dans toutes nos émotions, mais si cela devient "too much", l'auteur est le premier à répéter : 

Certainly, if you get confused or distracted, stop reading for a while. We'll continue on together when you are in the mood. I'm not going anywhere. 

Surtout, si cela vous semble compliqué ou si vous êtes distraits, arrêtez de lire pendant un moment. Nous continuerons ensemble quand vous aurez la tête à ça. Je ne m'en vais nulle part. 

Nul besoin d'avoir un "problème à résoudre" pour ouvrir ce livre, juste l'envie de profiter encore plus et encore mieux de la vie ! 

La recette mise en mots et en images par Rick Carson est simple et peut sembler évidente, mais un petit rappel est toujours bienvenu :

Simply noticing

Choosing and playing with options

Being in process 

Simplement prendre conscience

Choisir et jouer avec les options

Être entrain d'évoluer

C'est vraiment amusant. 

1 - Par exemple, en suivant ces étapes simples, je me suis rendue compte que lorsqu'on me demande : "as-tu besoin de quelque chose ? ", je réponds toujours tout de suite et très vite : " non, je n'ai besoin de rien". C'est un réflexe dont j'ai simplement pris conscience.

2 - Puis, je me suis donnée quelques instants pour y réfléchir et savoir ce que je voulais en faire. Parce-que parfois... j'ai besoin de quelque chose ! Et la personne ne me redemande pas systématiquement une seconde fois si je suis bien certaine de n'avoir besoin de rien et... je me retrouve avec un besoin non comblé. C'est malin ! 

Du coup, j'ai décidé que la prochaine fois, j'allais dire : "Attends, laisse-moi y  réfléchir". 

3 - Cela ne marchera peut-être pas du premier coup, ou peut-être que le résultat me mettra dans une autre situation inconfortable, d'où la nécessité de bien comprendre que l'on est en perpétuelle évolution. 

Mais peut-être aussi que ça va fonctionner et que, du coup, je me sentirai mieux! 😉 C'est tout de même le but !

Et quand on commence à être attentive à tous ces petits détails quotidiens, on ajoute de petites touches de mieux-être à notre vie et, ma foi, c'est bien agréable.

Pourquoi s'en priver ?

mercredi 4 juillet 2018

Dandelion Wine by Ray Bradbury

Déniché par le plus grand des hasards dans une librairie de livres usagés près de la maison, ce titre de Ray Bradbury rejoint directement les Coquelivres.


Au fil de l'été du jeune Douglas Spaulding, Ray Bradbury nous livre ses réflexions sur le monde et les hommes dans une langue splendide et poétique, le tout saupoudré d'une charmante magie empruntée à l'enfance. 

Il y a tant à dire sur ce petit bouquin que je vais prendre le temps de vous parler peu à peu de tous les trésors qu'il contient.

Pour aujourd'hui, en voici tout simplement les premières lignes illustrées par une photo de ma fenêtre ce matin à Epona Rise.

« It was a quiet morning...
Summer gathered in the weather, 
the wind had the proper touch,
 the breathing of the world was long and warm and slow.
You had only to rise, lean from your window, 
and know that this indeed was the first real time
of freedom and living, this was
the first morning of summer. »


Traduction absolument NON-officielle réalisée par mes soins :

« C'était un matin tranquille...
L'été se retrouvait dans le temps qu'il faisait,
il y avait juste ce qu'il fallait de vent,
la respiration du monde était longue et tiède et lente.
Vous n'aviez qu'à vous lever,
vous accouder à la fenêtre,
et réaliser que c'était en effet le premier vrai moment 
de liberté et de vie, c'était
le premier matin de l'été. »

samedi 30 juin 2018

Ces jours-ci

Ces jours-ci, je m'émerveille devant les petits détails qui font la beauté de la nature : 


Ces jours-ci, je m'amuse avec les paysages en vue d'illustrer un livre pour enfants :









Ces jours-ci, la lecture du blogue de Valérie me fait découvrir une intéressante interview de Christian Lacroix me rappelant pourquoi le costume me passionne tant :

               

Ces jours-ci, je découvre sur Babelio une bien belle façon de parler d'un coup de coeur, si jolie d'ailleurs que je ne résiste pas à l'envie de la partager avec vous ici :

À vouloir saisir les ailes d'un papillon, on peut réduire en poussière ses couleurs chatoyantes. Aussi ne ferai-je qu'effleurer ce roman, de crainte d'en ôter la magie...

mercredi 20 juin 2018

Été

L'été est de retour! 😊 Il fait beau, il fait chaud, et la Colombie-Britannique est plus "beautiful" que jamais ! 

J'ai quitté Nanaimo après avoir donné vie à Vardo et Kanandra :





De retour à Port Coquitlam pour quelques jours, je me suis procurée quelques lectures estivales :

Et je suis maintenant en route pour Kamloops, puis Heffley Creek où je vais m'occuper de tous ces beaux chevaux qui vivent à Epona Rise Retreat Center (je crois que c'est la première fois que j'en parle sur le blogue, mais oui, les chevaux sont une autre de mes passions !) : 



Je vous souhaite à toutes et à tous un merveilleux été ! 🌞

lundi 11 juin 2018

Flight behavior de Barbara Kingsolver

Et ben voilà, c'est fait, j'ai RE-LU! Mon choix s'était porté pour cette première expérience de re-lecture sur Flight behavior de Barbara Kingsolver parce-qu'il y était question de papillons... dans mon souvenir. 
Et, en effet, la migration des papillons monarques est bien au coeur de ce roman, mais... il y a tellement plus!
La grande écrivaine évoque aussi l'éternelle partie de ping-pong qui se joue entre l'Église et les scientifiques pour "expliquer" les phénomènes naturels. 
Avec la subtilité qu'on lui connait, Barbara Kingsolver poursuit la mise en parallèle de ces deux univers d'un point de vue beaucoup plus pratique : que penser des sommes englouties par la recherche scientifique lorsque tant de ménages peinent à joindre les deux bouts et à élever dignement leurs enfants ?

Poursuivant son extrêmement lucide analyse socio-politique du monde occidental en général et des États-Unis en particulier, l'auteure évoque par ailleurs l'égalité des chances face aux études avant de poser son regard et de décrire de sa plume non-dénuée d'humour ces infimes détails du quotidien qui traduisent parfois de si profondes blessures.

Je suis très heureuse d'avoir re-lu ce livre, de l'avoir re-découvert avec les yeux de celle que je suis aujourd'hui. Il est arrivé à un moment précis de ma vie où il a pris un sens nouveau, où il a répondu à des questionnements récents de femme un peu moins jeune, de perpétuelle rêveuse s'assumant désormais (et depuis peu) comme telle.

Bien qu'il s'agisse d'une re-lecture, je crois qu'Enna acceptera ce titre pour la colonne Transport/Déplacement de ma première ligne du:
Finalement, je débute avec ce livre une liste que je souhaite établir depuis longtemps, une liste des livres qui ont marqué ma vie, une liste des livres que je souhaite re-lire, une liste des livres qui me définissent. Pour l'occasion, j'ai choisi un logo que voici :

 Coquelivres

samedi 26 mai 2018

Blackfish

Dans le cadre de la préparation du spectacle Nomadic Tempest qui traite des changements climatiques et dont l'un des personnages est une orque, nous avons visionné le documentaire Black Fish.



Choisissez bien votre moment pour le regarder, car c'est un film qui "fait mal". 

De manière très subtile, limpide et maîtrisée, Gabriela Cowperthwaite nous montre comment la plus belle et la plus pacifique des créatures peut en venir à tuer lorsque l'homme décide de l'exploiter sans plus tenir compte de ses émotions, sans plus la respecter, en ne voyant que son propre profit.

Je n'ai jamais été beaucoup en faveur des zoos et autres parcs animaliers, tant je trouve que les animaux y semblent tristes, mais c'est désormais plus que certain : je n'y mettrai plus jamais les pieds. 

mardi 15 mai 2018

Quelques instantanés


Coin lecture du dimanche



Petits bouts d'atelier où les looks se définissent peu à peu


Reflets de caravaniers, étoiles d'océan...