vendredi 16 novembre 2018

La blogo

La blogosphère, ce petit monde virtuel dans lequel je me suis aventurée il y a quelques années, m'a apporté de très belles choses, mais aussi quelques déceptions. Rien n'est parfait.

J'ai rencontré de merveilleuses personnes qui sont devenues de véritables amies > Et au moins, quand je déménage (ce qui m'arrive assez souvent!), je ne les perds pas de vue! 😀  

J'ai été agacée parfois par ces personnes qui laissent ouverts les commentaires mais ne répondent jamais. Je ne comprends simplement pas la logique derrière cette démarche. Pas grave. Juste agaçant.

J'ai débattu, discuté, défendu, accepté > Bref, j'ai grandi. 

J'ai déploré le départ de certaines, j'ai accueilli de nouvelles venues. J'ai été très active, moins active, irrégulière. Mais, je suis toujours là ! 😊

Et, bien sûr, à certains moments, je me suis demandée POURQUOI je tenais un blog. Selon l'humeur et les saisons, j'ai apporté différentes réponses à cette question. 

Mais, la prochaine fois que cette interrogation pointera le bout de son nez, j'aurai désormais une réponse toute prête à lui faire sous la forme de ce merveilleux message reçu il y a quelques jours :

Chère madame, 

Ou plutôt chère Marion... c'est mieux je crois!

J'espère que vous ne me trouverez pas trop familier.

Bref. Bonsoir!

C'est avec honte et remords que je vous écris, en rougissant un peu, comme il se doit.

Voilà presque deux ans que je veux/dois vous écrire. Ce retard est indécent et j'espère que vous me le pardonnerez.

Vous avez écrit, à la fin décembre 2016, si je ne m'abuse, un superbe article, un très beau texte sur mon roman. 

Vous lire m'a apporté beaucoup de joie, de plaisir. Bien plus que les articles des journaux, plus que ce qu'en on dit les critiques littéraires. Je ne me plains pas: je n'ai eu que du positif, ce qui parait-il est une chance, et une chance que j'ai appréciée.

Mais vous, vous m'avez vraiment lu. Et ça, ça n'a pas de prix. Je me suis senti compris, écouté... ou plutôt lu :-) Ce plaisir m'accompagne encore aujourd'hui, cette émotion est là quand je tente de finir mon prochain livre, que je doute, que je me dis "ça sert à quoi ce que je fais". Ça m'encourage. Je me souviens.

Mais je ne parle que de ma petite personne alors qu'au fond, ce qui m'a vraiment rendu heureux en vous lisant, en apprenant que vous m'aviez lu et comment vous m'aviez lu, c'est de sentir que mon roman, détaché de moi mais tellement lié à moi, avait été apprécié et compris. Mes livres, mes personnages, ce sont mes enfants de papier. Ils mènent une vie indépendante mais je voudrais les protéger, les expliquer. Je voudrais qu'on les aime pour ce qu'ils sont. Mais je ne peux pas faire grand chose, comme un vrai parent. Alors un texte comme le vôtre, c'est un vrai bonheur.

Votre appréciation des références culturelles, l'idée même que mon livre vous avait fait penser à votre fils, et aux interrogations par rapport à son avenir, tout ça m'a intéressé et apaisé. On confine tellement facilement les livres ou les expressions artistiques en général dans des cases dont ils ne peuvent se sortir qu'avec difficulté... 

Et la photo qui clos le texte... ah! :-)

Je vous remercie énormément, et surtout très sincèrement.

Mon message est un peu décousu je le crains mais il exprime une vraie reconnaissance, n'en doutez surtout pas.