jeudi 13 octobre 2016

Joyce Maynard me donne envie d'un nouveau départ

Je ne pensais pas écrire de nouveau un jour dans les pages d'un blogue. Après Austin tout va bien, puis Les lectures du A, il semblait que le temps de tels partages était terminé pour moi. La vie « hors ordi » me tenant bien occupée et, surtout, le besoin d'écrire ne se manifestant pas, j'avais tourné la page (ah ah).  


Oui, le titre est en anglais, car je lis désormais les auteurs anglophones dans leur langue; cela semble plus logique, non ?! :) Je ne pensais pas avoir le niveau requis pour ce faire, mais en fait si. Donc, si vous pensez ne pas avoir « le niveau requis », mais que la lecture en anglais vous intéresse, faites l'essai, vous pourriez être surpris.  

Ce roman a croisé ma route exactement au bon moment, mais je pense qu'il concerne tout le monde puisqu'il parle d'identité. Hé oui, encore ! C'est souvent le cas on dirait dans les livres qui, à mon sens, sont intéressants. Savoir d'où l'on vient et qui l'on est pour mieux cerner ce que nous désirons, pour faire tous ces choix que la vie fait semblant de nous réserver. Oui, « fait semblant », car c'est tout de même elle qui finit toujours par décider en bout de ligne. Si, si. :) 

Donc, il est question ici de familles, de ce qui est inné, de ce qui est acquis, des conventions, des aspirations, de ceux qui restent, de ceux qui partent, de ce qui reste, de ce qui part.

On parle aussi dans ce très beau livre... de Woodstock, de Peggy Lee, d'une nouvelle variété de fraises, des pères, des mères, du frère, des soeurs, de la stabilité d'une vie, des errances figurées et véritables, des rêves, et finalement du temps qui passe. 



Pour nous conter tout ceci, Joyce Maynard emploie ce procédé que j'aime tant de l'alternance des trames narratives d'un chapitre à l'autre : un pour Ruth, un pour Dana, un pour Ruth, un pour Dana. Ceci donne un rythme de balancier à la fois apaisant, rassurant et toujours tourné vers... la suite ! C'est irrésistible !



Avec son écriture limpide, sensible et si « vivante », Joyce Maynard rejoint bien sûr « ma » liste de merveilleuses écrivaines. 

Je suis très heureuse d'être de retour, mais... notez bien le titre de ce petit coin de toile que je m'approprie et... n'ayez pas trop d'attentes ! :)

À bientôt.