dimanche 5 mai 2019

La petite cloche au son grêle de Paul Vacca

Vous aurez peut-être remarqué que ma présence par ici se fait de plus en plus irrégulière et que, même lorsque je passe par ici, mes billets sont de plus en plus courts et creux. 

Je pensais que cela venait du fait que j'avais du mal à lire, mais en fait pas du tout. J'aime toujours autant lire. C'est bloguer qui me pèse désormais.

Du coup, j'ai été faire un tour du côté des statistiques et il semblerait que vous soyez une vingtaine à passer ici quotidiennement. A vous donc, inconnues et inconnus ou peut-être connues et connus simplement discrètes et discrets, j'adresse toutes mes excuses: le coeur n'y est tout simplement plus. 

Parlant de coeur, c'est avec un merveilleux COUP DE COEUR que l'aventure se termine (ou pour le moins se met en pause pour une durée indéterminée). 


Ce livre de Paul Vacca déniché (encore une fois! 😊) chez Suzanne est un bijoux. 

On rit, on pleure, on se souvient, on respire le parfum des fleurs, on parle de Proust, on aime, on échange tendresse et complicité, on réalise des rêves et on savoure la vie malgré tous les obstacles qu'elle présente et les empêcheurs de tourner en rond qui ne manquent pas de se présenter de temps en temps.

Une Madeleine...

Une petite cloche au son grêle...

Et... le challenge du petit bac d'Enna qui a été la première blogueuse à qui j'ai "parlé" il y a quelques années et avec qui je termine mon passage sur la blogo. 

Cette formidable lecture vient en effet remplir la colonne OBJET de ma première  ligne du désormais célèbre 



(il me reste deux titres à trouver pour compléter cette première ligne... 
Je les mentionnerai ici peut-être, ou alors seulement sur le blog d'Enna)  


CIAO! 😊

vendredi 3 mai 2019

Une forêt d'arbres creux d'Antoine Choplin


Après:

 - la peinture et la guerre d'Espagne dans Le héron de Guernica;
 - la photographie et le combat humaniste de Vaclav Havel pour son pays dans Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar;

Cette fois-ci, c'est le dessin et le camp de Terezin qu'Antoine Choplin choisit de rapprocher pour raconter l'être humain, sa sensibilité, sa force, sa vulnérabilité et sa détermination.


En une succession de courts chapitres ciselés, cet auteur de qui je suis un peu plus sous le charme à chaque lecture, crée une émotion intense, rappelle l'Histoire et invite à contempler les détails du quotidien pour y déceler la grandeur des choses de la vie et la chance infinie que représente la liberté. 

Un grand et beau moment de lecture et d'humanité.
  

Cette FORÊT d'arbres creux complète la colonne VÉGÉTAL de ma première ligne pour le: