dimanche 14 mai 2017

Novecento : Pianiste, d'Alessandro Baricco


C'est mon premier Baricco ! Bon, j'ai vu Soie au cinéma, mais ce n'est pas pareil. 


Mon amie Lucie avait lu tous les titres de cet écrivain et je comprends maintenant pourquoi. La façon dont Baricco mêle vie et musique est tout simplement unique et d'une puissance inouïe. 



Et puis, il y a la mer qui tient un rôle majeur dans ce livre, ce qui ne pouvait que me séduire. 😊 Souvenez-vous...

Et puis, c'est du théâtre, cette forme d'écriture qui même lorsqu'elle est simplement lue sans aucune mise en scène confère une proximité palpable avec les personnages.

Et puis, il y a ce clin d'oeil au très grand Italo Calvino.

Et puis, quand on pense que tout est terminé, arrive la postface écrite par Françoise Brun, un merveilleux point d'orgue. 


Mais ce qui n'appartient qu'à lui, c'est l'étonnant mariage entre la jubilation de l'écriture, la joie d'être au monde et de chanter, et le sentiment prégnant d'une fatalité, d'un destin. Un destin qui, par quelque signe invisible, a écrit d'avance chacune de nos vies, et qui fera feu de tous bois pour s'accomplir. Un certain « désespoir » traverse peut-être, vif et léger, les livres de Baricco. Mais c'est que la vie humaine est finie, délimitée, quand le monde, lui, est immense, infini, merveilleux et terrible. Et de cette multiplicité infinie du monde, aucun texte jamais, aucune musique, ne pourra rendre compte.  


Et puis...
Et puis...
Et puis...

Lucie avait raison : quand on commence à lire Baricco, on ne peut plus s'arrêter !


Cette lecture est une nouvelle étape de mon Viaggio, en ce mois de mai aux couleurs de l'Italie, et c'est aussi la colonne LOISIR de ma deuxième ligne du Petit Bac.