mardi 28 novembre 2017

Évasion

Je ne sais plus trop pourquoi je voulais lire ce livre de Marie Nimier, La plage. Je crois que c'est simplement parce qu'il m'intriguait et... en effet, c'est un livre un peu intriguant. 


Si j'avais écrit ce billet au milieu de ma lecture, j'aurais parlé de la mer, du vent, de Lullaby de J.M. Le Clézio, des sentiments à fleur de peau, des sensations décrites avec minutie permettant l'évasion du lecteur. C'est d'ailleurs à ce moment-là que j'ai choisi le titre de cette publication.

Puis, il y a la rencontre qui a lieu sur cette fameuse plage : l'appréhension, l'attirance, la fusion, la séparation des êtres. Et là, on change de registre, on quitte l'hyper réalisme poétique pour laisser place à une sorte de surréalisme enchanté où les mots ont des couleurs, la nature un goût de sperme et où les enfants se demandent pourquoi les boucs sont émissaires.

Intriguant, oui, voici le mot qui me revient en tête en repensant à ce livre. Déroutant convient aussi. Mais beau! Sublime même. Comme une image de Mikhail Batrak.

©Mikhail Batrak

Je n'ai pas changé le titre de mon article, car sous des aspects différents, l'évasion reste le maître-mot de ce roman de Marie Nimier : s'évader du quotidien, s'enfuir, oublier quelques temps les responsabilités, ne plus se soucier de rien si ce n'est de l'instant présent. 

Dans la vraie vie aussi, ces moments d'évasion sont précieux. 

Je passe les miens à White Rock où j'avais pour l'occasion emporté Marie Nimier et ses trois personnages (l'inconnue, le colosse et la petite) pour une lecture que j'imaginais pluvieuse et venteuse et qui s'est avérée douce et ensoleillée en ce mois de novembre !


Avant de vous quitter sur d'autres fabuleuses images de MA plage 😉, j'ajoute cette lecture à ma TROISIÈME ligne, colonne LIEU, du:




Et donc, juste pour le plaisir de s'évader encore un peu dans ce merveilleux lieu qu'est White Rock, voici :

Les hippocampes qui accueillent les visiteurs 



Les sourires que nous font les roches


Et les mouettes songeuses avec qui l'on voudrait pouvoir s'envoler juste pour, comme elles, se laisser porter par le vent. 


dimanche 12 novembre 2017

Rendez-vous manqué

Colette et moi, ça n'a pas vraiment fonctionné. Ce n'était sans doute pas un bon moment dans ma vie de lectrice pour me plonger dans le journal de Claudine qui nous conte sa dernière année à l'école de sa petite ville.

Je n'ai rien de bien précis à reprocher à ce livre qui se lit facilement, mais je n'y ai pas non plus trouvé d'intérêt particulier, hormis le fait des multiples détails minutieusement décrits par l'auteur sur cette époque charnière de la fin du 19ième siècle et début du 20ième.

Toilettes, habitudes, mobilier, traditions, patois local, tout est sujet à décrire un monde qu'il est agréable de découvrir, mais plus à la manière d'un documentaire que d'un véritable roman.

C'est peut-être ce qui m'a empêchée de savourer pleinement ma lecture : un malentendu. J'attendais un roman sulfureux là où j'ai trouvé un journal de jeune fille, aux allures certes un peu dévergondée, mais finalement bien sage.


Tant pis ! Il y a pire que ça dans la vie ! Meilleure chance la prochaine fois ! 😊

Et comme le challenge d'Enna n'exige pas que l'on apprécie les livres lus, ce titre me permet de compléter la colonne PRÉNOM de ma troisième ligne du


Ma prochaine lecture est entourée de mystère puisque je n'ai lu aucune critique sur le livre de Marie Nimier, juste un simple résumé qui m'a donné envie d'aller moi aussi me promener sur La plage.

(je profite de l'occasion pour (re)partager ici une image de MA plage, celle de White Rock bien sûr!)