samedi 9 mars 2019

Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar d'Antoine Choplin

J'ai retrouvé dans ce livre les éléments que j'avais déjà beaucoup aimés dans Le héron de Guernica, le précédent livre d'Antoine Choplin que j'avais lu, à savoir:


*cette manière de raconter les petites histoires de la grande Histoire;
*cette utilisation de l'art (ici la photographie remplace la peinture que l'on trouvait dans Le Héron de Guernica) faite par les "témoins", des êtres aux yeux grands ouverts;
*cette approche de la solitude comme une condition agréable permettant l'éveil d'une sensibilité particulière (ou en étant la conséquence?).

Malgré tout ce qui précède, je n'ai pas totalement retrouvé la "voix" d'Antoine Choplin qui m'avait tant séduite dans Le héron de Guernica. Pourquoi ? Je ne saurai pas trop le dire... Pas de petite musique poétique cette fois-ci, ou bien je n'ai pas su l'entendre.

Cela ne m'a toutefois pas empêchée d'apprécier grandement ma lecture puisque la grande Histoire évoquée ici est celle de Vaclav Havel. 


J'ai choisi cette photo car, dans le livre, c'est Tomas qui la prend!
Une vague de nostalgie m'a submergée au fil des pages alors que je redécouvrais la vie de cet homme que j'ai tant admiré. Cet homme qui a, pendant de nombreuses années, représenté tous mes idéaux et dont les paroles et les actes m'ont toujours semblé d'une grande justesse et empreints d'un humanisme qui fait tant défaut à notre monde.


                                       Cette lecture me permet de compléter la colonne PRÉNOM de ma première ligne du Petit Bac 2019 chez Anne :