samedi 29 juillet 2017

Quelques nouvelles

Entre contrats préalables, démarches administratives actuelles et tournages qui déboulent, je manque de temps pour bloguer.



Mais je lis malgré tout, enfin disons plutôt que... j'écoute les mots de Tahar Ben Jelloun lus par Jean-Paul Solal.


J'ignore quand je serai en mesure de publier un billet sur cette écoute (rendue possible grâce au prêt du livre audio par Enna à qui j'adresse UN TRÈS GROS MERCI !), mais il y aura assurément énormément de choses à en dire. Décortiquer les mécanismes du terrorisme renvoie à l'histoire, la culture, l'éducation et s'avère parfois très déstabilisant, mais toujours intéressant. Je vous en reparle bientôt.

Passez un bel été ! 🌞

lundi 24 juillet 2017

Un dimanche à la plage

Dimanche dernier, nous sommes partis voir l'océan ! 😊 C'est en grande partie pour lui que j'ai personnellement entrepris ce voyage, alors il me tardait de le rencontrer... enfin ! 

Il ne m'a pas déçue et notre première rencontre fut une expérience des plus sensorielles !

J'ai senti le vent dans mes cheveux.


J'ai senti le sable sous mes pieds.


et... j'ai été saisie par tant de fraîcheur !!! 


C'était à Kitsilano et c'était beau ❤

Pour la petite histoire, nous avions choisi Kitsilano, car c'était la plage la plus simple à rejoindre depuis chez nous, mais il semblerait que ce soit aussi peut-être l'une des plages les plus huppées de Vancouver. Cela reste à vérifier, mais disons que nous étions à peu près les seuls dans le quartier à nous déplacer en Avéo !😂 Mercedes et BMW nous entouraient sur le stationnement ce qui demeure quand même assez fréquents, mais quand, arrêtés au stop, j'ai fait remarquer à JJ que se trouvait à notre gauche une Maserati et qu'il m'a répondu : « Oh excuse-moi, je regardais la Ferrari de l'autre côté ! », là, on s'est dit qu'on était peut-être un peu « hors jeu » à Kitsilano, mais bon... l'océan est à tout le monde, hein ! 😊 On a passé un merveilleux moment et on y retournera c'est certain... à bord de notre Avéo ! 😂

lundi 17 juillet 2017

Etta and Otto and Russell and James by Emma Hooper

Il y a des livres qui arrivent comme ça dans nos vies de lectrices/lecteurs et qui laissent des traces que l'on sait déjà éternelles, et cela ne tient pas seulement à la « qualité » du livre, au fait qu'il soit « bon », mais au(x) moment(s) qu'il a accompagné(s) et magnifié(s).

Voici donc l'histoire de ma rencontre avec le petit monde d'Emma Hooper.

Afin d'optimiser mes lectures, j'aime bien dénicher des titres qui répondent à plusieurs challenges. Ce faisant, je trouve souvent des titres qui me sont totalement inconnus et j'aime me lancer dans ces découvertes aventureuses.

Ici, il me fallait donc trouver un titre avec un prénom pour combler la colonne correspondante de ma deuxième ligne du challenge d'Enna 



et un roman épistolaire afin de poursuivre ma participation au challenge de Aude. 


Les recherches furent longues et quand j'ai enfin réussi à trouver ce titre qui comporte non pas un mais quatre prénoms et qui contient des lettres, et que le tout existait en numérique, je n'ai pas osé lire le résumé, de peur d'avoir à tout recommencer.

Et la lecture a donc commencé... 


J'ai très vite constaté que l'histoire se déroulait au Canada... amusant ! 😊

Et qu'au fil des pages, j'allais suivre Etta, une femme... qui traverse le Canada ! 

Bon, l'identification s'arrête là puisque Etta a plus de 80 ans, qu'elle effectue le trajet dans l'autre sens en partant de la Saskatchewan et surtout qu'elle fait toute la route... à pied ! 

Mais... tout de même. 

Or, ce petit livre « écrit pour moi » n'avait pas fini de livrer ses secrets. 

Plus loin, j'ai découvert qu'Otto se découvre un hobby et qu'il fabrique toutes sortes de choses... en papier. Celles et ceux qui me suivent en peu se souviendront ici de mes petites créations à partir de livres recyclés. 






Otto, lui, recycle les journaux, mais... tout de même. 

Puis, il y a la relation entre Otto et Etta, inexplicable, inexpliquée, mais durable, forte et belle, même lorsqu'ils sont séparés par la guerre ou par un long voyage. JJ et moi n'avons pas connu la guerre, et notre séparation le temps du voyage entre le Québec et la Colombie Britannique n'a pas duré aussi longtemps que celle d'Etta et d'Otto, mais tout de même.

Et puis, il y a tous ces petits clin d'oeil qui agrémentent le livre et qu'on dirait tirés de ma propre vie :

His voice struggling to say so much, so fast, in a language not his own...

Là, vous imaginez combien depuis mon arrivée au BC, je connais chaque jour cette sensation lorsque je parle anglais !😉

Ou encore :

Is there a grocery store nearby ?

The attendant cocked his head and pointed at a sign taped to the cash register that read, EN FRANÇAIS S'IL VOUS PLAÎT. 

Which was how Etta realized she had made it to Québec.

Right, said Etta. Okay. Um... pouvez-vous dire moi où je trouverais une shoppe de grocerie ?

That's better, said the attendant, in English. I just like a little effort, you know ? So close to the border, it's easy to fell forgotten, you know ? So, thank you.

Petit dialogue qui résume à lui seul la situation du Québec francophone résistant face au géant anglophone et qui m'a beaucoup émue, me faisant soudain réaliser concrètement que je quittais la Belle Province qui fut mon « chez moi » pendant 15 ans.

Alors voilà, au final, je ne sais vraiment pas dire si ce livre est « bon » ou « mauvais » et s'il vous plaira à vous, chers lecteurs, chères lectrices, qui me lisez, car vous l'avez compris, ma relation avec les mots et les personnages d'Emma Hooper s'est avérée être vraiment très personnelle, mais... tout de même !  

dimanche 16 juillet 2017

Le vieux sage qui veillait sur les enfants

Je poursuis mon installation dans le quartier de Oxford Heights où je découvre de nouvelles armoires électriques (hi, hi, je n'aurais jamais pensé faire autant de photos d'armoires électriques !!!!) aux styles variés.

Pour les amateurs de pool


Certaines avec des messages plus sérieux, mais nécessaires pour préserver les poissons si chers aux habitants de la région


Et toujours celles autour du thème de la nature... en toutes saisons



Et puis, sur le chemin entre la maison et l'école, j'ai rencontré un vieux sage... qui veillera assurément sur les allées et venues de Théo 😉



Beau dimanche ! 



mardi 11 juillet 2017

Des détails qui font une différence

Vous savez, les armoires électriques grises, toujours un peu rouillées, pleines de vieux autocollants et couvertes de graffitis supers laids qu'on trouve dans toutes les villes du monde. 

Et bien, il y en a aussi au BC, sauf... qu'elles ne sont ni grises, ni couvertes d'autocollants ou de graffitis. Ça semble être un détail et pourtant, je vous assure que quand on marche dans les rues de Coquitlam ou de Surrey et qu'on croise ces armoires, on se dit qu'ils ont vraiment eu une riche idée en les transformant ainsi et... on les photographie ! 😊 








Oh, et aussi, j'allais oublier, voici une photo de l'entrée 
de ma nouvelle bibliothèque (je la mets en grand en espérant que vous pourrez lire ce qui est écrit sur le pilier; il y est question d'immigration et je trouve que c'est superbe !)



lundi 10 juillet 2017

Arrivée à Coquitlam

J'ai un peu perdu le fil entre Calgary et Coquitlam et entre samedi et aujourd'hui, mais tout s'est bien passé.

Le temps me manque un peu ces jours-ci, et ce billet sera donc surtout pour partager quelques photos et premières impressions. Je serai plus bavarde dans de prochains articles.😉

 Ma fameuse collection de tasses Tim Horton's se porte bien 
avec déjà trois pièces :
Québec
Montréal
Vancouver

À suivre...



Les poissons de Coquitlam. Il y en a partout !  
Sur les protections aux pieds des arbres, sur les grilles séparant les voies sur les routes (petits et argentés, je ne sais pas si on les voit bien sur la photo...) et même... par terre, comme ça, dans la rue, un petit poisson jaune tout seul ! 
Je vais m'informer un peu plus, mais il semblerait que cela vienne tout simplement du fait que Coquitlam signifie, en amérindien halkomelem,
« petit saumon ».

Pour finir, je ne peux pas résister et j'ajoute cette photo des arbres majestueux du parc qui se trouve tout près de notre nouveau « chez nous ». Cette forte présence de Dame Nature en pleine ville me réjouit bien sûr et en voyant ces arbres, j'ai tout de suite pensé aux sapins de Douglas dont parle David Suzuki dans son superbe : « L'arbre, une vie ». Après tout, nous sommes ici chez lui (ce qui, pour moi, est une autre source de réjouissance) ! 😊

À bientôt pour d'autres photos et peut-être aussi un peu plus de mots ! 

samedi 8 juillet 2017

De Sherbrooke à Port Coquitlam - suite et fin du jour 2 et début du jour 3

C'est depuis Winnipeg au Manitoba que j'écris ce second billet. 


Cette journée fut pour moi studieuse, car voyage ou pas, les clients attendent leurs traductions. Grâce au confort procuré par les bus Greyhound, je peux continuer à travailler, et c'est vraiment pratique. Je profite d'ailleurs de l'occasion pour lever mon chapeau aux équipes du « Chien gris » qui font un merveilleux travail et sont vraiment serviables et accueillantes. Si vous devez faire un long voyage, n'hésitez pas, faites-leur confiance.

Le truc quand on voyage en bus, c'est qu'on ne choisit pas où on s'arrête et parfois... c'est un peu moins « glamour »...


Mais, en l'occurence, un amusant petit clin d'oeil a finalement rendu cette halte plus attrayante. En effet, en remontant dans le bus, j'ai fait une pause lecture et le hasard a fait que j'ai lu précisément... cette page ! Amusant ! 😊


En me réveillant ce matin, j'étais déjà en Saskatchewan ! Pour fêter ça, je me suis offert une heure de Brandi Carlile au petit matin. Oh yeah : Bonheur ! 

De Regina, nous allons bientôt partir pour Calgary en Alberta.




vendredi 7 juillet 2017

De Sherbrooke à Port Coquitlam - Jour 1 & début du jour 2

Je commence à écrire ce billet depuis le bus qui m'emporte vers ma première destination : Ottawa.

Je vais essayer de partager ici les petits et les grands moments de ce « move » un peu fou peut-être, mais tellement exaltant.


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Transfert à Ottawa avec ajout des tags sur mes bagages, car j'apprends qu'ils ne voyageront peut-être pas avec moi ?!?!?! Il paraît que c'est « normal ». 



La personne qui m'apprend ça devient ma voisine pour la suite du voyage. Elle s'appelle Sue, c'est une habituée de la ligne, elle parle français et anglais : la vie fait vraiment bien les choses ! Elle a même un « plan » pour moi : puisqu'elle descend deux heures après le départ de Sudbury, nous allons nous asseoir ensemble au prochain transfert. Ainsi, quand elle descendra... j'aurai deux places pour me faire un petit nid pour la nuit !   

***

Après une pause de 15 minutes à Petawawa,


nous repartons et il fait toujours aussi beau.

Pour le moment, je trouve que les paysages ontariens ressemblent pas mal à ceux du Québec.

Je lis, je travaille, je discute (en vrai avec ma voisine et par messenger avec mon amie Caroline) : le temps file à toute allure... comme notre bus !😊

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Transfert à Sudbury, je parviens à demander où se trouve le Tim Horton's le plus proche et je fonce pour tenter de dénicher une tasse pour compléter ma collection. 


Le gérant m'apprend qu'ils ne les ont pas encore; je reviens en trombe, je me change vite fait et on repart !!!

***

Sue me quitte, car elle est arrivée à destination. Entre-temps, j'ai appris que son beau-frère était le maire de Wawa où se trouve la fameuse Wawa goose ! JJ et Théo s'y arrêteront lors de leur traversée du continent, c'est un must-see selon notre amie globe-trotter Nathalie.


Je m'endors vers 23h et dors comme un bébé (qui l'eut cru ?!) dans le bus jusqu'à 7h. Premier café du matin au Robin's.


On va bientôt arriver à Thunder Bay.

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11h45, nous quittons Thunder Bay pour Winnipeg 
et le soleil continue de briller !

See you !

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